lundi 14 septembre 2009
Who's Afraid of Virginia Woolf ?
Il me prend à rire beaucoup aujourd'hui. Je m'apprêtais à vous écrire l'autre soir pour vous parler d'une femme que j'estime infiniment, et dont l'œuvre est de la plus grande importance à mon sens. Je ne vous laisse pas deviner, il s'agit de Virginia Woolf. Je me suis en dernier lieu résignée : non pas que l'envie me manquait, mais aborder un chapitre aussi prestigieux avec le brouillard nocturne qui trouble mon entendement, aurait été faire preuve d'hérésie, il me fallait la lucidité de ma raison pour vous parler d'elle sans être ridicule. On ne goûte pas du meilleur vin après avoir bu deux litres de la plus mauvaise bière. Aussi, ayant ajourné mon entreprise à plus tard, voilà que je découvre avec ma meilleure amie, le film dont je vais vous causer maintenant. Quatre personnages, deux femmes et leurs hommes, se dénudent, habit par habit, avec beaucoup de raffinement ou bien de grossièreté, mais toujours avec l'Art des plus grands tragédiens. Ils ôtent leurs fringues eux-mêmes ou bien dépouillent de leur robe leurs camarades, en les démasquant avec tant de violence que, vous me connaissez, je n'ai pu m'empêcher de me réjouir. Un huis-clos magnifiquement subtil, parce que vous croyez entrapercevoir la chair (enfin!) mais il n'en est rien : il ne s'agit que d'un col de chemise, et il reste tant de sous-vêtements ! Des poupées russes inépuisables où chacune vous surprend par sa beauté et sa petitesse, bien supérieures à celles qui ont précédé. Ils s'appellent Elizabeth Taylor, Richard Burton, George Segal et Sandy Dennis et nous ne pouvons que les admirer, pour nous éblouir avec tant de modernité et de virtuosité. Mon encrier sera bientôt vide, il me reste peu de mots pour vous convaincre : cinéma !
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