mardi 29 septembre 2009

Merci.


Je reçus ce présent de vous. J'accomplis mon devoir hier, en vous prouvant toute ma reconnaissance, je me donnai corps et âme, vous le constatâtes. Je ne savais quoi en faire, j'eus peur qu'il ne perdit son pouvoir artistique, alors je décidai tout à l'heure de sa place en le posant ici. Cet "Arc d'hystérie" de Madame Louise Bourgeois est tout à fait remarquable d'expressivité. Il ne m'a jamais été donné de voir, dans mes études de médecine, un patient hystérique, je viens, grâce à votre bonté, de corriger cette lacune. Jadis, le grand neurologue Charcot avait dessiné le corps de ses patients hystériques, tous les mots de nos ouvrages de référence en psychiatrie, même les plus savants, ne suffiront jamais à capter l'essence de cette maladie, d'aucune maladie, d'ailleurs. Regardons les dessins de Charcot, aimons cette sculpture, ne comprenons-nous pas l'hystérie ? Mais qu'est devenue la médecine, la résonance magnétique pourra-t-elle jamais voir la psychiatrie ? Vous savez combien j'aime me rappeler l'artiste qui apprécie la Science, que je veux idolâtrer et prendre en modèle.
Mille mercis pour ce bronze, je saurai l'admirer et le sublimer. Votre Marquise qui vous chérit.

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