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mardi 5 octobre 2010
mercredi 29 septembre 2010
mardi 28 septembre 2010
5ème étage du 231 East sur la 47e rue puis déménagé au 6 ème étage du 33 Union Square West
CE QUE J'AI AIME ET QUI M'A FAIT DU BIEN EN CE MOMENT ET PSEUDO-WIKIPEDIA
SEBASTIEN LEGAL
CARINE BRANCOWITZ
La pochette de Ritournelle de Sébastien Tellier, c’est elle. Les pubs Testoni, c’est encore elle. Carine Brancowitz a aussi réalisé beaucoup de couvertures de magazines de mode (Vogue, Cosmopolitan) avant de se décider à exposer ses œuvres. C’est la Dexter Gallery, avec son concept ambitieux de galerie nomade, qui a gagné le cœur de la dessinatrice. L’univers de l’artiste est moderne, empreint de ses premières amours qui sont la littérature et le rock. Carine Brancowitz fixe le présent, les instants du quotidien, à la manière d’une photographe. Une jeune fille concentrée sur la pose de son vernis, un concours de roller girls prêtes à se faire tomber pour gagner; l’artiste capte l’image qui l’amuse ou la frappe et fait un effort de mémoire pour la reproduire le plus fidèlement possible. Technique originale, elle utilise presque uniquement des stylos bille et des feutres. Le résultat ? Un mélange de traits noirs très graphiques et de couleurs rouge
ou bleu vif qui encadrent l’histoire de ses personnages le temps d’une seconde. Un guitariste, la main dans les cheveux, avec l’air de chercher l’inspiration,
une jeune fille allongée sur un amoncellement de livres et un paquet de cigarettes. Carine Brancowitz, dans son œuvre, expose son besoin de réalisme avec des visages ultra-expressifs, des détails très travaillés.
Dexter Gallery, à la galerie Images de Fer du 18 au 28 septembre 2010,
13, rue de Seine, Paris VIe.
www.carinebrancowitz.com
CARINE BRANCOWITZ
La pochette de Ritournelle de Sébastien Tellier, c’est elle. Les pubs Testoni, c’est encore elle. Carine Brancowitz a aussi réalisé beaucoup de couvertures de magazines de mode (Vogue, Cosmopolitan) avant de se décider à exposer ses œuvres. C’est la Dexter Gallery, avec son concept ambitieux de galerie nomade, qui a gagné le cœur de la dessinatrice. L’univers de l’artiste est moderne, empreint de ses premières amours qui sont la littérature et le rock. Carine Brancowitz fixe le présent, les instants du quotidien, à la manière d’une photographe. Une jeune fille concentrée sur la pose de son vernis, un concours de roller girls prêtes à se faire tomber pour gagner; l’artiste capte l’image qui l’amuse ou la frappe et fait un effort de mémoire pour la reproduire le plus fidèlement possible. Technique originale, elle utilise presque uniquement des stylos bille et des feutres. Le résultat ? Un mélange de traits noirs très graphiques et de couleurs rouge
ou bleu vif qui encadrent l’histoire de ses personnages le temps d’une seconde. Un guitariste, la main dans les cheveux, avec l’air de chercher l’inspiration,
une jeune fille allongée sur un amoncellement de livres et un paquet de cigarettes. Carine Brancowitz, dans son œuvre, expose son besoin de réalisme avec des visages ultra-expressifs, des détails très travaillés.
Dexter Gallery, à la galerie Images de Fer du 18 au 28 septembre 2010,
13, rue de Seine, Paris VIe.
www.carinebrancowitz.com
PORTRAITS et WIKIPEDIA
SOPHIE CALLE-LES DORMEURS (1979)
Sophie Calle est la fille de Robert Calle, cancérologue ancien directeur de l'Institut Curie et collectionneur à l'origine du Carré d'art, le musée d'art contemporain de la ville de Nîmes. Fortement influencée par l'entourage des amis proches de son père (Martial Raysse, Arman, Christian Boltanski), elle décide de s'orienter vers la création artistique1.
Après avoir été une « activiste pure et dure2 » — maoïsme, féminisme, Gauche prolétarienne, lutte pro-palestinienne au Sud-Liban, etc. — et avoir voyagé sept ans à travers le monde, Sophie Calle rentre à Paris. Perdue, sans projet professionnel, sans capacité précise, sans amis, elle décide de suivre des inconnus dans la rue, comme pour retrouver Paris à travers les trajets des autres. Bientôt, elle se prend au jeu, photographie, note ses déplacements, choisit un homme au hasard et décide de le suivre à Paris puis à Venise. Plus tard, la remarque d’une amie sur la tiédeur des draps, lorsqu’elle se couche auprès d’elle, lui donne l'idée d'inviter des gens pris au hasard à venir dormir quelques heures dans son lit.
En 1979, « par jeu », Sophie Calle demande donc à différents inconnus (ou amis et entourage quand elle n'avait trouvé personne, ou encore elle-même lorsqu'un dormeur lui faisait faux-bond) de venir passer un certain nombre d'heures dans son lit afin que celui-ci soit occupé sans discontinuer huit jours durant, en acceptant d'être photographiés et de répondre à quelques questions. Elle prend des clichés des dormeurs — parmi lesquels l'acteur Fabrice Luchini — et note consciencieusement les détails éléments importants de ces brèves rencontres : sujets de discussion, positions des dormeurs, leurs mouvements au cours de leur sommeil, le menu détaillé du petit-déjeuner qu'elle leur préparait. Ce travail, intitulé Les Dormeurs, retient l'attention du critique Bernard Lamarche-Vadel, mari de l'un des dormeurs3 ; il l'invite à la Biennale de Paris en 1980. « En fait, dit Sophie Calle, c'est lui qui décida que j'étais une artiste. »
VALERIE BELIN
Valérie Belin est une photographe française née en 1964 à Boulogne-Billancourt.
Dans son œuvre, elle revisite le thème classique de la nature morte et des vanités.
Lors de l'exposition Paris Photo 2007, fut présentée sa collection ancienne de portraits d'africaines impassibles, repérées dans le métro et dans la rue et transformées en statues altières (Brancolini Grimaldi Arte Contemporanea).
NAN GOLDIN
Nan Goldin est née en 1953 à Washington. L'œuvre de Nan Goldin est inséparable de sa vie: marquée par le suicide de sa sœur, c'est en photographiant sa famille qu'elle entame son œuvre photographique. Par la suite celle-ci reste très proche de l'album de famille, par sa technique comme par ses sujets..
Nan Goldin grandit dans le Maryland, dans une famille bourgeoise. À quinze ans elle s’initie à la photographie, poussée par un de ses professeurs de la Satya Community School de Boston.
En 1972, elle entre à l’École des Beaux-Arts de Boston où elle rencontre le photographe David Armstrong. Ce dernier devient drag queen, ce qui permet à Nan Goldin de côtoyer ce milieu assez marginalisé; elle le photographiera tout au long de sa vie. À cette époque de sa vie Nan Goldin photographie essentiellement en noir et blanc, puis elle déménage à New York en 1978 et passe du noir et blanc à des couleurs saturées plongées dans une lumière artificielle..
C’est à cette époque que commence à naître l’œuvre qui la rendra célèbre (et qui mit plus de 16 ans a être élaborée), «The Ballad of Sexual Dependancy». Constitué de plus de 800 diapositives projetées en boucle et accompagnées de chansons d’univers et d’inspirations diverses telles que que James Brown, Maria Callas ou encore le Velvet Underground..
Les principaux thèmes évoqués dans son œuvre sont la fête, la drogue, la violence, le sexe et l’angoisse.
Or, d'après elle, ce qui l'intéresse, c'est le comportement physique des gens. Elle traite de la condition humaine, la douleur et la difficulté de survivre..
Nan Goldin n’a pas de tabou, allant même jusqu'à se photographier elle-même quelque temps après avoir été battue par son petit ami de l’époque qui avait manqué de lui faire perdre un œil. Cette fameuse photographie fait elle-même partie de la série intitulée «All By Myself» qui évoque et atteste de son propre délabrement, physique et mental. C’est en étalant publiquement sa vie et son histoire qu’elle réussit à mieux se comprendre elle-même et à s’accepter tout en s’identifiant dans la société..
Nan Goldin est confrontée à cette époque à l’apparition du sida qui décime ses amis proches et ses modèles, qu’elle considérait comme sa propre famille et qu’elle photographia de leur pleine santé à leur cercueil.
Nan Goldin considère, depuis sa jeunesse l’appareil photographique comme médium idéal pour garder des traces de vie permettant ainsi de faire naître une deuxième mémoire.
Elle vit à présent (2007) entre Londres et Paris. Son travail a évolué vers des ambiances moins destructrices et plus tendres que ne l'étaient ses travaux des années 1980.
ELINA BROTHERUS
href="http://images.artnet.com/artwork_images_162535_302944_elina-brotherus.jpg">
Elina Brotherus (née le 29 avril 1972 à Helsinki) est une photographe finlandaise travaillant à la fois en Finlande et en France.
Elina Brotherus confronte la photographie aux codes classiques de la représentation picturale. Tout en grâce et en délicatesse, ses photographies mettent en scène des personnages dans leurs attitudes et dans leurs moments quotidiens, dans leurs instants intimes, mais toujours avec une certaine distance respectueuse. La photographe saisit, dans un espace quotidien ou dans un paysage, les grandes émotions humaines universelles.
FELIX NADAR
Gaspard-Félix Tournachon, dit Nadar, né le 6 avril 1820 à Paris, mort le 21 mars 1910 à Paris, est un caricaturiste, aéronaute et photographe français.
Il publie à partir de 1850 une série de portraits photographiques des artistes contemporains parmi lesquels Franz Liszt, Richard Wagner, Charles Baudelaire, Hector Berlioz, Gioachino Rossini, Sarah Bernhardt, Jacques Offenbach, George Sand, Gérard de Nerval, Théodore de Banville, Jules Favre, Guy de Maupassant, Édouard Manet, Gustave Doré, Gustave Courbet, Loïe Fuller, Zadoc Kahn, Charles Le Roux, Hector de Sastres, les frères Élisée Reclus et Élie Reclus dont il est l'ami et Jean-Baptiste Corot.
Le plus connu reste le portrait d'Honoré de Balzac dont il fait une légende dans son livre de souvenirs, Quand j'étais photographe.
Le pseudonyme Nadar sera réutilisé par son fils Paul, avec la permission de son père.
Sophie Calle est la fille de Robert Calle, cancérologue ancien directeur de l'Institut Curie et collectionneur à l'origine du Carré d'art, le musée d'art contemporain de la ville de Nîmes. Fortement influencée par l'entourage des amis proches de son père (Martial Raysse, Arman, Christian Boltanski), elle décide de s'orienter vers la création artistique1.
Après avoir été une « activiste pure et dure2 » — maoïsme, féminisme, Gauche prolétarienne, lutte pro-palestinienne au Sud-Liban, etc. — et avoir voyagé sept ans à travers le monde, Sophie Calle rentre à Paris. Perdue, sans projet professionnel, sans capacité précise, sans amis, elle décide de suivre des inconnus dans la rue, comme pour retrouver Paris à travers les trajets des autres. Bientôt, elle se prend au jeu, photographie, note ses déplacements, choisit un homme au hasard et décide de le suivre à Paris puis à Venise. Plus tard, la remarque d’une amie sur la tiédeur des draps, lorsqu’elle se couche auprès d’elle, lui donne l'idée d'inviter des gens pris au hasard à venir dormir quelques heures dans son lit.
En 1979, « par jeu », Sophie Calle demande donc à différents inconnus (ou amis et entourage quand elle n'avait trouvé personne, ou encore elle-même lorsqu'un dormeur lui faisait faux-bond) de venir passer un certain nombre d'heures dans son lit afin que celui-ci soit occupé sans discontinuer huit jours durant, en acceptant d'être photographiés et de répondre à quelques questions. Elle prend des clichés des dormeurs — parmi lesquels l'acteur Fabrice Luchini — et note consciencieusement les détails éléments importants de ces brèves rencontres : sujets de discussion, positions des dormeurs, leurs mouvements au cours de leur sommeil, le menu détaillé du petit-déjeuner qu'elle leur préparait. Ce travail, intitulé Les Dormeurs, retient l'attention du critique Bernard Lamarche-Vadel, mari de l'un des dormeurs3 ; il l'invite à la Biennale de Paris en 1980. « En fait, dit Sophie Calle, c'est lui qui décida que j'étais une artiste. »
VALERIE BELIN
Valérie Belin est une photographe française née en 1964 à Boulogne-Billancourt.
Dans son œuvre, elle revisite le thème classique de la nature morte et des vanités.
Lors de l'exposition Paris Photo 2007, fut présentée sa collection ancienne de portraits d'africaines impassibles, repérées dans le métro et dans la rue et transformées en statues altières (Brancolini Grimaldi Arte Contemporanea).
NAN GOLDIN
Nan Goldin est née en 1953 à Washington. L'œuvre de Nan Goldin est inséparable de sa vie: marquée par le suicide de sa sœur, c'est en photographiant sa famille qu'elle entame son œuvre photographique. Par la suite celle-ci reste très proche de l'album de famille, par sa technique comme par ses sujets..
Nan Goldin grandit dans le Maryland, dans une famille bourgeoise. À quinze ans elle s’initie à la photographie, poussée par un de ses professeurs de la Satya Community School de Boston.
En 1972, elle entre à l’École des Beaux-Arts de Boston où elle rencontre le photographe David Armstrong. Ce dernier devient drag queen, ce qui permet à Nan Goldin de côtoyer ce milieu assez marginalisé; elle le photographiera tout au long de sa vie. À cette époque de sa vie Nan Goldin photographie essentiellement en noir et blanc, puis elle déménage à New York en 1978 et passe du noir et blanc à des couleurs saturées plongées dans une lumière artificielle..
C’est à cette époque que commence à naître l’œuvre qui la rendra célèbre (et qui mit plus de 16 ans a être élaborée), «The Ballad of Sexual Dependancy». Constitué de plus de 800 diapositives projetées en boucle et accompagnées de chansons d’univers et d’inspirations diverses telles que que James Brown, Maria Callas ou encore le Velvet Underground..
Les principaux thèmes évoqués dans son œuvre sont la fête, la drogue, la violence, le sexe et l’angoisse.
Or, d'après elle, ce qui l'intéresse, c'est le comportement physique des gens. Elle traite de la condition humaine, la douleur et la difficulté de survivre..
Nan Goldin n’a pas de tabou, allant même jusqu'à se photographier elle-même quelque temps après avoir été battue par son petit ami de l’époque qui avait manqué de lui faire perdre un œil. Cette fameuse photographie fait elle-même partie de la série intitulée «All By Myself» qui évoque et atteste de son propre délabrement, physique et mental. C’est en étalant publiquement sa vie et son histoire qu’elle réussit à mieux se comprendre elle-même et à s’accepter tout en s’identifiant dans la société..
Nan Goldin est confrontée à cette époque à l’apparition du sida qui décime ses amis proches et ses modèles, qu’elle considérait comme sa propre famille et qu’elle photographia de leur pleine santé à leur cercueil.
Nan Goldin considère, depuis sa jeunesse l’appareil photographique comme médium idéal pour garder des traces de vie permettant ainsi de faire naître une deuxième mémoire.
Elle vit à présent (2007) entre Londres et Paris. Son travail a évolué vers des ambiances moins destructrices et plus tendres que ne l'étaient ses travaux des années 1980.
ELINA BROTHERUS
href="http://images.artnet.com/artwork_images_162535_302944_elina-brotherus.jpg">
Elina Brotherus (née le 29 avril 1972 à Helsinki) est une photographe finlandaise travaillant à la fois en Finlande et en France.
Elina Brotherus confronte la photographie aux codes classiques de la représentation picturale. Tout en grâce et en délicatesse, ses photographies mettent en scène des personnages dans leurs attitudes et dans leurs moments quotidiens, dans leurs instants intimes, mais toujours avec une certaine distance respectueuse. La photographe saisit, dans un espace quotidien ou dans un paysage, les grandes émotions humaines universelles.
FELIX NADAR
Gaspard-Félix Tournachon, dit Nadar, né le 6 avril 1820 à Paris, mort le 21 mars 1910 à Paris, est un caricaturiste, aéronaute et photographe français.
Il publie à partir de 1850 une série de portraits photographiques des artistes contemporains parmi lesquels Franz Liszt, Richard Wagner, Charles Baudelaire, Hector Berlioz, Gioachino Rossini, Sarah Bernhardt, Jacques Offenbach, George Sand, Gérard de Nerval, Théodore de Banville, Jules Favre, Guy de Maupassant, Édouard Manet, Gustave Doré, Gustave Courbet, Loïe Fuller, Zadoc Kahn, Charles Le Roux, Hector de Sastres, les frères Élisée Reclus et Élie Reclus dont il est l'ami et Jean-Baptiste Corot.
Le plus connu reste le portrait d'Honoré de Balzac dont il fait une légende dans son livre de souvenirs, Quand j'étais photographe.
Le pseudonyme Nadar sera réutilisé par son fils Paul, avec la permission de son père.
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